24/09/2014

Votons pour des lois, pas pour des représentants.


 "Le problème, c'est notre démission du processus constituant."


...combien ont pensé à regarder d’un peu plus près la constitution de la cinquième république, celle que nous ne connaissons que si peu, voire pas du tout? Alors que c’est celle-ci qui fixe « les règles du jeu » dans le pays, celle-ci devant être respectée et appliquée quel que soit le contexte, sans possibilités de dérogation, quel que soit le parti ou les enjeux.
Chacun peut la consulter sur le site du conseil constitutionnel, et en voici quelques points qui méritent réflexion…
Drapeau français
  • Article 3: La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.  Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
  • Article 4: Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
  • Article 5: Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.
Notre président ainsi que les précédents se doivent de respecter la constitution, ainsi que le principe de souveraineté nationale. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. Partant de ce principe, pouvons-nous réellement penser que l’Union Européenne est compatible avec la souveraineté du pays? Sachant que, pour reprendre les propos de Viviane Reding, les lois nationales des pays de l’Union Européenne sont décidées à 80% par Bruxelles, il ne nous reste donc théoriquement 20% de pouvoir décisionnel, en partant du principe que le parlement européen n’entrave pas les décisions politiques dans le pays en question.
N’avons-nous jamais été menacé de sanctions, financières ou autres, pour une décision qui ne convenait pas aux parlement ou aux lobbys qui sévissent là-bas?
Quand au bon fonctionnement des pouvoirs publics, entre les délocalisations des services, les endettements voulus des institutions avec des prêts parfois reconnus comme toxiques et illégaux, la mise en place de l’accord TISA et les privatisations à outrance, on se demande si la continuité à long terme est possible, du moins, de la manière dont nous l’avons connu…
Quand à l’indépendance nationale et à l’intégrité du territoire… Nous sommes dans l’Union Européenne, celle-ci ayant été créée pour finir avec la mise en place d’un accord de libre-échange dangereux en tout point. Le seul traité qui actuellement est respecté même s’il n’est pas encore totalement appliqué, c’est le traité transatlantique, cela le plus discrètement possible afin que les citoyens ne s’insurgent pas en masse contre celui-ci.
[extrait d'un article sur Les moutons enragés.fr]